"Il y a un côté chinois et il y a, dans mes pièces et dans mes romans, une compassion tout à fait chrétienne. Autrefois je me disais athée. Avec l'âge, je me demande de plus en plus s'il y a un sens à souligner que l'on est athée... Non, je ne crois pas. Devant un certain hasard, qu'on peut appeler destin, coïncidence, inconnu, ou Dieu, un individu se sent fragile. Il faut avoir du respect envers cet inconnu.

[...] (...) Je ne suis pas croyant, mais j'ai toujours un sentiment religieux. C'est nécessaire pour le calme.

[...] (...) J'ai même une inclination vers ce christianisme occidental parce que dans cette culture, l'homme est toujours au milieu. C'est très différent dans la culture chinoise où l'homme est assez négligé au bénéfice de la nature, du pouvoir, politique surtout. Dans la culture chrétienne ce qui me fascine et m'attire, c'est l'homme qui est toujours au centre."

Gao Xing jian, Prix Nobel de Littérature 2000, inteview p. 49, Actualités des religions n°33.

 

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