"... .Une donnée, d'ordre financier celle-là, vaut
d'être mentionnée. Les marchés financiers, dit-on, s'effondrent sans cesse, les bourses
vont mal, très mal. En réalité, il faut nuancer ce propos: c'est la nature même de la
bourse qui, brutalement, vient de changer. A la faveur de l'informatisation, les fonds
gérés par des professionnels, capables, grâce aux ordinateurs, de réagir en une
fraction de seconde à des variations de cours, n'ont jamais cessé de gagner de l'argent.
Ces trois dernières années, rapportait récemment le Financial Times, ces fonds
spéculatifs ont gagné 14,3% alors que les bourses mondiales perdaient 39,8%.
Aujourd'hui, seuls les professionnels sont capables d'affronter - et de résister - aux
yoyos de la bourse qu'eux-mêmes, d'ailleurs, déclenchent et entretiennent. ... " extrait de "La France attend" par Franck Nouchi, 10 mars 2003. |